Economie TD 2

Vendredi 7 Novembre
                                      TD n°2
 
1.   Le multiplicateur Keynésien
 
 
·        Tableaux
 
 
ØPour c = 0,3
 
K = 1/1-c     
K = 1/1- 0,7
K = 3,3333
 

Périodes
Investissement initial
Augmentation de revenu
Augmentation de la
 demande
Augmentation de l’épargne
N
100
100
70
30
N + 1
100
70
49
21
N + 2
100
49
34,9
14,7
N + 3
100
34,3
24,01
10,29

 
 
 
ØPour c = 0,9 :
 
K= 1/1-0,9= 10
 

Périodes
Investissement initial
Augmentation de revenu
Augmentation de la
 demande
Augmentation de l’épargne
N
100
100
90
10
N + 1
100
90
81
9
N + 2
100
81
72,9
8,1
N + 3
100
72,9
65,61
7,29

 
 
ØPour c = 0,6
 
K = 1/1- 0,6
K = 2,5
 

Périodes
Investissement initial
Augmentation de revenu
Augmentation de la
 demande
Augmentation de l’épargne
N
100
100
60
40
N + 1
100
60
36
24
N + 2
100
36
21,6
14,4
N + 3
100
21,6
12,96
8,64

 
Remarque :
 
Plus la propension marginale à consommer est forte, plus l’effet multiplicateur se fait sentir. L’effet multiplicateur peut s’arrêter si, à une période donnée, un individu ou un ensemble d’individus épargnent la totalité du supplément de revenu, mais il suppose donc « c » élevé et constant et suppose que l’intégralité du supplément de revenu soit dépensé à l’intérieur des frontières.
 
2.   L’accélérateur Keynésien
 

 
 
1
2
3
4
5
6 =
5 + 1
Périodes
demande
Capital exigé
amortissement
Invest.  Net
Invest.
 total
croissance
1
100
400
40
 
40
140
2
105
420
40
20
60
165
3
115
460
40
40
80
195
4
120
480
40
20
60
180
5
118
472
40
- 8
32
140

 
On s’aperçoit que dès la période 4 l’économie entre en récession alors que la demande passe de 115 à 120. On comprend la récession de la période 5 puisque la demande est elle aussi en baisse. A y regarder de plus près, on voit que c’est la simple décélération du taux de croissance de la demande qui suffit à imputer la récession. L’investissement est donc motivé par une demande sans cesse plus soutenue, pour les keynésiens, la croissance exige une fuite en avant de la demande.
 
 
3.   Analyse de graphique
 
D’après le document 2 le rapport investissement / valeur ajoutée est en régression sur la période 71-85 et après une légère remontée (15,2 % à 17,2 %) il décroit pour chuter à 15,4 %.
 
La progression du rapport investissement / valeur ajoutée est sur la même période en nette progression tendancielle, il passe de 3,8 % à 8,6 %. Il faut toutefois considérer l’écart entre les deux taux. Même s’il est réduit il est encore très important et l’investissement matériel le meilleur moyen de créer de la richesse. L’investissement immatériel comprend donc des éléments disparates dont le poids est de plus en plus important.